Le quotidien au paléolithique

Ce sont des chasseurs nomades ou semi-nomades.
Possesseurs de bifaces et d'épieux durcis au feu, les paléanthropiens chassent le petit gibier, mais n'hésitent pas à s'attaquer à des animaux plus grands et plus forts qu'eux : éléphant, rhinocéros, bison, machairodus...
Certaines espèces sont recherchées pour leur chair, d'autres pour leur fourrure.

 Au Lazaret (près de Nice)

 

 


 

 

 Biache-Saint-Vaast (prénéandertaliens)

Site fréquenté à plusieurs reprises, vers 200 000 ans, lors de fluctuations climatiques tempérées se situant à la fin de l'avant-dernier interglaciaire.
Il s'agit incontestablement de chasseurs, et non plus de charognards. fragments osseux d'animaux tués à la chasse où domine le rhinocéros de Merck, l'ours et les bovidés. Paléolithique supérieur (glaciation du Wûrm) Les néanthropiens traquent mammouths et rennes dont ils utilisent toutes les ressources (nourriture, vêtements, outillages, matériaux de construction, éclairage...)
 

   Solutré   [de 35.000 à 10.000 ans av. J.C.]

Les hommes des quatre grandes cultures du Paléolithique supérieur (Aurignacien, Gravettien, Solutréen, Magdalénien) sont venus chasser, dépecer et boucaner en ces lieux rennes et chevaux (au pied de l'escarpement, et non pas précipités depuis le sommet de la roche !).

En 10.000 ans, l'occupant des lieux s'appelle l'Homme de Cro-Magnon. Grâce à ce site, nous découvrons une civilisation avancée qui

• pratique la chasse avec des sagaies mues par des propulseurs
• utilise le feu
• connaît l'aiguille à coudre
• décore déjà ses vêtements de bijoux et de colliers.

L'homme pratique également la cueillette et le ramassage. En Europe, le noisetier est abondant en certaines régions. Fraises sauvages, framboises, prunelles, myrtilles, mûres, bulbes et tubercules sont consommés, de même que la carotte sauvage ou l'oseille.