L'homme de la préhistoire semble en bonne santé, pour autant que les os parvenus jusqu’à nous puissent en témoigner : pas de caries, ni de signe de goutte, en dépit du régime très carné.
Les produits abondent : fruits, légumes, plantes sauvages, baies, noix, rhizomes fournissent jusqu’à 70% de la base de subsistance.
Les végétaux sont consommés peu après leur cueillette, sans transformation, donc plus riches en protéines que nos céréales modernes, et surtout plus généreuses en vitamines, minéraux et composés phytochimiques.
L'homme du Paléolithique reçoit ainsi de 3 à 10 fois plus de vitamines que nous
L’alimentation paléolithique apporte aussi significativement plus de calcium (jusqu’à 2 fois les doses recommandées) et surtout de potassium : 10 g au lieu des 2,5 g actuel. Comme le sel est une denrée rare, le ratio sodium/potassium, un marqueur du risque d’hypertension, est au moins 30 fois plus bas qu’aujourd’hui !
La viande occupe une place importante : de charognard, l'homme devient chasseur.
En effet, les hommes du paléolithique se procurent 30% de leurs calories sous la forme de protéines, soit deux fois les apports actuellement conseillés pour la population française.
Les animaux sauvages ne se nourrissent de plantes sauvages et donnent ainsi une viande maigre. On en déduit que l’alimentation paléolithique était relativement pauvre en matières grasses : 22% des calories, soit 8% de moins que les apports conseillés.
Mais ce niveau a probablement fluctué selon les époques (froides ou chaudes) et les zones géographiques. Lors des périodes froides, on suppose que des femelles ont été chassées pour leur viande plus grasse, ainsi que les très jeunes animaux.
Enfin, les Préhistoriques ne consommant aucun laitage.
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- Denière mise à jour le 10 octobre 2007 -