La pêche préhistorique a longtemps été évoquée à travers quelques rares objets, ou outils conservés.
Depuis quelques années, la qualité des méthodes de fouilles, la naissance d'une nouvelle discipline de l'archéologie, l'archéoichtyologie, ont permis de mieux percevoir le rôle et l'importance de la pêche.
L'un des rares sites, et des plus anciens, Le Lazaret, près de Nice, permet d'affirmer que la faune aquatique de l'Acheuléen était presque similaire à celle d'aujourd'hui : abondance de cabillauds, morues, merlans, très faible nombre de daurades, brème de mer, indices d'un climat plus froid.
Les sites attestant de la consommation du poisson sont plus nombreux et couvrent l'ensemble du territoire.
Si la figuration du poisson devient assez courante dans l'art mobilier, elle demeure très rare dans l'art pariétal, moins d'une dizaine dans le monde.
Saumon, truites, lottes d'eau douce, brochets, anguilles... se comptent par miliers dans les régions de forte implantation humaine.
Ainsi, on peut supposer une exploitation intensive et saisonnière (hors de la période de reproduction) et vraisemblablement la constitution de stocks de conserve (par séchage ou fumage).
L'homme a donc très tôt exploité les ressources marines de son environnement.
Il est établi, qu'au Néolithique, une pêche côtière, effectuée depuis le rivage, était pratiquée.
4 400 ans avant la cité phocéenne : Les premiers marseillais mangeaient patelles et bigorneaux !
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- Création Nethistoire
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d'après Itseasy v0.3.7
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Nethistoire, copyleft
- Denière mise à jour le 10 octobre 2007 -