Les objets découverts nous permettent de retracer la vie des hommes.

Les sépultures nous donnent des indices sur leurs croyances, et, parfois, sur la structure sociale de la société.

L'homme commence à enterrer ses morts à partir du milieu du paléolithique (-80.000 / -35.000 ans).

C'est une étape majeure, car elle implique que l'homme croit en quelque chose de transcendant : âme, ou vie après la mort, ou les deux.

Ces concepts complexes dépassent la préoccupation de la survie quotidienne, et suggèrent le début d'une croyance religieuse.

Toutefois, il y a un vice dans la recherche en ethno-anthropologie, plus particulièrement concernant le sacré.

Par définition, l'observateur n'appartient pas à la culture du phénomène étudié, ce qui implique une grave lacune : l'absence du vécu du phénomène. Or, ignorant le vécu du phénomène étudié, relevant en l'occurence du domaine de l'irrationnel, on ne peut rester qu'à un niveau superficiel de suppositions.

La sépulture

Dans de nombreuses sépultures primitives, le corps est couché sur le côté, les jambes repliées en position foetale.

Il peut être simplement enseveli dans la terre, ou orné de fleurs, de bijoux ou de coquillages avant son ensevelissement.

La tombe est généralement individuelle, mas peut être, plus rarement, collective.

Force est donc de constater que les pratiques funéraires montrent une extrême variabilité qui interdit toute systématisation générique quant à des rites, des croyances.